Cherchez l'intrus... du cul
Ah l'automne... la douceur de l'arrière saison, les pommes, les champignons, les couleurs de la campagne... Mais aussi le ciel qui vire au gris plus souvent, les jours qui raccourcissent et la nature qui prend doucement sa retraite et se prépare à passer l'hiver.
Et puis l'automne, en ville, j'ai toujours ce grave problème de perception qui me fait marcher parfois avec parcimonie sur les trottoirs couverts par endroit de feuilles mortes que certains, m'a-t-on dit, seraient prêts à ramasser à la pelle. Mon problème est bien plus terre à terre ; il s'agit de faire la différence entre ces feuilles aux merveilleuses couleurs et... les déjections canines non moins colorées ! Inconvénient à peu près inexistant à la campagne où, vous en conviendrez, il est tout de même plus aisé de faire la différence entre une bouse de vache et une feuille de marronnier. Ah la dure vie urbaine quand même... Tout ça me conforte dans l'idée que je suis plus fait pour les parfums de bouse à la campagne que pour les odeurs de pots d'échappement et les échappements de popotin de nos amis canins.