Just Manau'do it !

ou Laure coule à flot...

Notre grande championne nationale, Laure Manaudou, n'a même pas été fichue de nous décrocher le bronze ! Dernière au classement du 400 m nages libres, la tenante du titre olympique (et à priori le presque seul espoir de médaille de la délégation gauloise) devait soi-disant faire sensation à en croire les commentateurs sportifs français pourtant pas du tout chauvins (et à qui on peut décerner la médaille toute catégorie du nombre de fois où ils ont prononcé le nom de Manaudou).
Sans doute la faute de la couleur du bassin, des Rouleaux de Printemps (datant de l'époque du même nom) ou des Beignets de crevettes (et non pas "baigné" de crevettes)... Va encore pleurer la pôv petite loutre.
Les sponsors vont quitter le navire du coup. Dur dur, elle pourra pas aller s'installer en Suisse, à Monaco ou au Luxembourg comme la plupart de nos champions dès qu'ils gagnent (voir "le coin du gaulois"). Mais je suis très déçu finalement. Je m'imaginais déjà Laure dans son nouveau châlet suisse, nageant nue, vétue uniquement d'une médaille en chocolat, dans sa nouvelle piscine remplie de chocolat au bon lait de vaches violettes au côté de son nouveau petit ami Pierre (au hasard) qui nous aurai gratifié de nouvelles photos de la sirène qui seraient à nouveau diffusées dans le monde entier avec de nouvelles légendes alléchantes : La sirène des truffes (au chocolat) nage dans le bonheur ; Pierre qui coule n'amasse pas mousse (au chocolat) ; Les nouvelles photos choc (olat !) de Laure ; ou les nouvelles photos "au lait-au lait" de Laure ; Elle "coule" des jours heureux (au choco... ah non pardon) ; Le mano-mano doux de Laure ; il la suisse partout ; Il a placé Laure en Suisse... et pour finir par un ; Laure se bar* (de chocolat). * le poisson bien sûr. En tous cas, soyons sûr que son animal de compagnie ne sera certainement pas un pékinois !

Le coin du Gaulois
On appelle ça le coup de pied de l'âne et je crois que ça définit assez bien nos stars nationales en tous genres qui, après avoir bien profité des infrastructures sportives, de l'éducation nationale, de la sécu... et de tous les avantages que notre généreux pays leur a offert pour en arriver là, on tout à coup une folle envie de montagne ou de mer. Comme ce charmant Jo-Wilfried Tsonga demi-finaliste de l'open d'Australie, et coqueluche d'une nation le temps d'un open, qui, le show terminé, a filé illico en Suisse (sans doute une grosse envie d'herbe à vache). Et vive l'esprit sportif !   
- Je sais maman, je râle encore. M'enfin je bouffe des nouilles (comme les sportifs tu me diras !) depuis plus d'1 an pour pouvoir payer mes impôts et voir ces jeunes gens filer en douce, une fois les poches pleines, et s'assoir sur le principe de solidarité de notre belle nation gauloise.