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Les gônneries de Lyon
28 juillet 2008

Ornitho logis : un bon coup de martinet !

Arrivés encore tard cette année, les martinets ont pratiquement quitté Lyon, en dehors de quelques attardés. Déjà fini le plaisir d'admirer leurs courses-poursuites acrobatiques du soir entre les cheminées, au ras des toits et dans l'arène de ma cour, tel des Ben-hur se tirant la bourre en piaillant des injures à leurs poursuivants. Fini ces cris stridents qui m'ont rappelés tous les soirs que c'était les beaux jours, DSC_0507 comme le chant du couple de merle qui m'a fait l'honneur de leurs sérénades, perchés sur l'antenne en face de la fenêtre de mon atelier, jusqu'il y a quelques jours. Les petits sont grands maintenant et tout le monde a déserté le ciel de la ville, qui pour le grand voyage vers l'afrique, qui pour les bocages de la Dombes. (violon)
L'année prochaine par un frais matin brumeux, perçant un trop long silence, un chant harmonieux me réveillera à nouveau pour me glisser à l'oreille que le printemps n'est pas loin, que mes 2 merlos (comme je les ai surnommé) sont de retour sur l'antenne, que les martinets seront là dans quelques semaines pour reprendre leurs parties folles et que, si certains n'ont pas pu faire le voyage, le prochain départ comptera des petits nouveaux qui découvriront l'afrique à leur tour et... l'année d'après par un frais matin brumeux... (violons) snif, Ô ce que C beau...
En même temps, si les pigeons pouvaient arrêter de chier sous mes fenêtres..!

Le saviez-vous ?
"Après leurs acrobaties du soir, si on observe attentivement les martinets, leur manège cessera au crépuscule. Il s'élèveront en tournayant jusqu'à disparaître dans le ciel. C'est que, la nuit, ils vont dormir en planant dans l'espace. Toute leur existence, en dehors des séjours au nid, se déroule ainsi dans les airs. Au sol ils sont handicapés par leur très courtes pattes : pour prendre leur envol ils doivent généralement s'élancer d'une surface verticale." (Guide des oiseaux).
Onc00100
Les histoires d'Oncle Den :
G pour ma part relaché 3 de ces énergumènes qui s'étaient retrouvés coincés chez moi - suite à un problème de freins sans doute pour l'un d'entre eux. Un autre, retrouvé par Gribouille sous ma baignoire, avait profité d'un petit espace autour de l'évacuation d'eau pour visiter ce nouvel appartement et éventuellement y déposer ses valises. Mais, tel le marlin moyen attrapé dans la nasse d'un pêcheur fosséen, il ne pouvait plus ressortir pour aller annoncer la bonne nouvelle à sa douce ! Ouvrant donc la trappe sur le côté de la baignoire, où Gribouille restait prostrée depuis un bon moment, quelle ne fût pas ma surprise de découvrir 2 grands yeux noir, rouges de confusion. Je m'emparais délicatement de ce squatter indélicat, mais néanmoins fort consentant, en m'apercevant non sans effroi que lui-même n'était pas en manque de compagnie. Puces et autres poux, de couleur inconnue sous nos climats et dont je ne comprenais que difficilement l'accent, avaient élus domicile sur le contrevenant !
Peu amène de leur offrir le gîte et le couvert à mon tour, je pressais mon hôte de reprendre la voie des airs au plus vite. Nous allâmes donc à la fenêtre de ma cuisine où nous nous fîmes nos adieux.
Et croyez-moi les petits enfants, c'est réellement stupéfiant de voir avec quelle vivacité ces merveilles prennent de la vitesse et filent dans les airs... retrouver leurs filles et leurs compagnes. Allez, au lit maintenant...

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Commentaires
S
Une autre histoire, oncle Denis !!!!
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