Un dernier ver pour la route ?

27 juillet 2008

(D'après la chronique de Nathalie Fontrel... sur France Info. Comme quoi quand ils veulent !).

L’entomophagie, c’est ainsi que l’on nomme la consommation des insectes à des fins alimentaires. Ne faites pas la moue parce que tous les jours vous dégustez des insectes. On les cuisine juste sans en avoir conscience.
Le naturaliste Marc Giraud nous apprend que la FDA, l'Agence américaine de la sécurité des aliments (qui doit avoir un sacré boulot là-bas !) autorise 80 fragments d'insectes pour 100 g de chocolat, 75 fragments par 50 g de farine... Il précise que nous absorbons 1/2 kilo d'insectes par an, mais que C finalement préférable aux pesticides. Et oui, quand la moissonneuse passe dans le blé il y'a tout un monde là-dessous ! Alors, à choisir, poison ou insectes ?

Ce sont les animaux les plus nombreux de la planète. Trois animaux sur quatre sont des insectes et encore ces chiffres sont sous évalués. Les scientifiques découvrent chaque année de nouvelles espèces. Des insectes qui servent de ressource alimentaire depuis la nuit des temps !
La FAO, (organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation) estime que la consommation d’insectes devrait être généralisée dans le monde pour prévenir les crises alimentaires. Elle suggère d’habituer les populations dès leur plus jeune âge pour prévenir la répulsion qui est plus affaire de culture que de goût : et il parait que c’est délicieux.
Il existe des recettes pour accommoder les insectes. Les vers de farine, peuvent être frits dans l’huile bouillante. On peut aussi préalablement les rouler dans la farine pour en faire des beignets.
Plus élaborée, la recette du criquet à la sauce piquante. Faire frire les criquets dans l’huile, lorsqu’ils deviennent rouge, les placer sur un papier absorbant pour enlever le gras. Assaisonner d’origan, de jus de citron, de tabasco et de sel puis servir sur une feuille de salade. Les criquets se cuisinent également en brochette : il faut prévoir cinq criquets par convive. Une précaution : éviter les feux trop vifs qui brûleraient les pattes et les ailes des criquets.
Moi je crois qu'il n'y a que les pattes qui me gèneraient, comme les arêtes dans le poisson quoi !