Le corbeau croasse et la grenouille...
Les histoires d'Oncle Den
Le saviez-vous les enfants : la prononciation ressemblante des verbes coasser et croasser, et le fait qu’ils comportent dans leur signification une notion commune portent à confusion.
Coasser signifie "pousser son cri en parlant de la grenouille ou du crapaud". Ce mot est emprunté au latin coaxare, lui-même formé à partir du grec koax, onomatopée du cri de la grenouille.
Exemple : Après la période d’hivernage, les grenouilles s’accouplent ; c’est la période où les mâles coassent.
Croasser signifie "pousser son cri, en parlant du corbeau et de la corneille". Il est dérivé de l’onomatopée kro-.
Exemple : Grand-mère dit que si les corbeaux croassent et s’agitent dès la pointe du jour, c’est un signe de mauvais temps.
(Office québécois de la langue française)
- Non Magalie, les anglais n'ont jamais dit que les français coassaient ma petite grenouille...
Allez, vous vous brossez bien les dents et au lit les enfants ! Magalie, tu passeras me voir après, je t'expliquerai pourquoi les anglais appelle les français des "froggys"...
Théorie québécoise : Si un Français dira "pardon"... il fut un temps où les Français, comme les Canadiens-Français, disaient "quoi ?"... et si l'on voulait écrire autrement ce mot, il serait possible de l'écrire ainsi : COA... qui ressemble étrangement au coassement de la grenouille... certes, il est difficile de déterminer avec exactitude si c'est la source, mais elle est plus plausible que l'origine donnée par les Français des mangeurs de cuisses de grenouilles...